Histoire de cas
Lucille Legrand habite dans un CHSLD depuis 5 ans. Elle est veuve depuis 10 ans et n’a pas eu d’enfant. Elle est atteinte de la sclérose en plaques depuis 1985. Si elle a été en mesure de bien contrôler ses symptômes et ses poussées, depuis 5 ans, son état général s’est considérablement détérioré. Elle a subi une très grande perte d’autonomie dans ses AVQ et AVD, si bien qu’un placement en CHSLD est devenu la seule issue pour elle.
Elle mène une vie active à son CHSLD et est présidente du comité des usagers. Elle a toujours dit : « Moi, mon corps ne me suit plus, mais j’ai toute ma tête! ». Elle se réalise beaucoup dans ce rôle.
Elle a besoin d’aide pour se lever et s’installer à son fauteuil électrique, mais se déplace en fauteuil de façon autonome. Elle a besoin d’une aide partielle à l’alimentation, car elle a des difficultés de motricité fine dans les mains.
Elle présente une confusion de novo depuis hier après-midi. Le médecin l’a évaluée et a demandé qu’on prenne ses SV et SN aux 8 heures, et qu’on procède à une analyse et culture d’urine à l’aide de cathétérisme. Les résultats de l’analyse d’urine sont entrés ce matin à 7 h 45.
Il est 8 h et votre collègue infirmière auxiliaire vous avise que Mme Legrand a été retrouvée couchée par terre entre son lit et son fauteuil électrique. Elle tient des propos confus en ce qui concerne l’espace et les personnes. L’infirmière auxiliaire l’a recouchée au lit et n’a remarqué aucune blessure apparente. Elle a vérifié les signes vitaux et ils sont normaux.